mardi 24 juin 2014

sur le Losa

Trésors cachés
Celui qui arrive au bord du lac de Sanguinet n’y voit qu’une étendue d’eau, mais imaginer ce qu’il y a dessous. ? Ce dimanche matin Dédé

 et Bernard

nous ont offert le privilège d’embarquer sur le LOSA,

cette barge qui permet aux plongeurs du CRESS  de sonder les eaux du lac, de s’immerger dans ce silence, de voir ce que très peu voient, de découvrir les vestiges d’une vie lointaine et surtout de nous en faire profiter.

Ce dimanche matin, nous n’avons pas plongé, mais la beauté de ce site nous à comblé, chacun à profité, partagé ce bonheur .

Les enfants ont nagés, Leo  hésitait un peu,

mais finalement à osé, puis ce fut Lucie qui y va,

mais il faut dire que le fis de Dédé montre l’exemple.

Les archéologues ont échangés leurs idées,

bref chacun y a trouvé son compte. C'est relâche pour la tessonnade
Je vous laisse découvrir les images qui parles d’elles même Nous sommes confiant avec Dédé et Bernard  deux costaux avec qui ont peu aller loin en toute confiance.

Nous regagnons la terre, un dernier regard sur le Losa,

mais ce n’est qu’un « AU REVOIR »
Colette


solstice d'été

La croix de Saint Jean
Je ne peux pas oublier cette croix de St Jean fabriquée  par Jean – Claude  Lacrotte, le jour du solstice d’été : le 21 juin .

L’agencement de ces graminées n’est pas due au hasard.Tout est symbolique : l’achillée blanche, herbe hémostatique  appelé herbe des charpentiers, herbe tonique, antispasmodique.

Du blé pour l’argent, de la folle avoine pour bien vivre et du carex pour le lien ;

 Cette croix n’est j’aimais pour soi, on l’offre aux autres .Merci Jean Claude pour ce présent qui me touche infiniment.
Colette

Ruches en terre?

Le peuple des abeilles
Dominique et Dominique Bimboire nous font découvrir le monde passionnant des abeilles. L’organisation de cet ensemble d’individu qui ne font qu’un. Tout travail est collectif.
Pour accueillir les abeilles, il leur faut un toit, les élèves préparent de l’argile qu’ils mélangent à de la paille coupée finement.

Ce torchis recouvre la ruche en latte de bois


et celle en paille.


 Les enfants ont toujours le même plaisir à malaxer l’argile, c’est un bonheur de les regarder faire.



Naissance sous nos yeux, quelle chance !: à l’aide de leurs mandibules les abeilles découpent l’opercule qui les protégeait.

Elles se mettent immédiatement  à nettoyer leur cellule .
 Il en nait ainsi 4.
 Dominique explique, comme il le fera plus tard dans la soirée lors de la conférence, que les abeilles sont nettoyeuses, nourrices, architectes, ventileuses, gardiennes, butineuses, que ce peuple est en voie de disparition. Le film de DONG SHULTZ « Le silence des abeilles » nous le prouve, puisque dans la province du Sichuan (Chine) des centaines d’ouvriers  agricoles sont obligés de féconder à la main les poiriers. Les abeilles ayant disparues. Il y a des fleurs aux parfums de mort ! celles dont les graines sont enrobées d’insecticide ,de fongicide. Ne tuons pas nos abeilles c’est un insecte irremplaçable à notre survie.
Dans plusieurs régions du monde et à diverses époques, les ruches peuvent être en argile, cuite ou crue ou comme ici recouverte de bouse de vache (bournac)

Il semble que ce soit les conditions climatiques qui déterminent le choix du matériau. Peut on espérer trouver des traces de ruches dans les sites archéologiques sous le lac de Sanguinet ?
Colette et Gwenolé

lundi 23 juin 2014

histoire du four à pain

Un joli conte
les classes maternelles de Sanguinet  nous ont envoyé un article sur leur participation à la fabrication du four à pain ainsi que trois dessins. Ils sont trop fort! Jugez vous mêmes.
D'ailleurs le four à pain et les totems vont être installés à la maternelle Il méritent bien çà! félicitation à tous les enfants et à l'équipe pédagogique. Gwenolé



le four néolithique à galets chauffés

Chauffez les galets!
Samedi 21 juin Construction d’un four néolithique à galets chauffés, improprement appelé four polynésien. Là c’est une chauffe directe dans une fosse. Mais il faut le  creuser ce trou d’une profondeur de 80 cm dans un sol empierré fait de terre sableuse! Il faut à Guillaume beaucoup de courage et de persévérance car tout s’effondre a chaque pelletée.

En arrosant ça semble plus facile mais les outils s’avèrent inefficaces ; C’est en fabricant à partir de bois de cerf un piochon que Guillaume parvient à ses fins. Le fond de la fosse est recouvert de galets.
Pendant ce temps les cuisinières s’activent guidées par une tahitienne qui nous a rejoint pour l’opération. Gigots, poulets, patates douces sont entourés de feuilles de bananier

ou papier  d’aluminium.(petite concession à la rigueur scientifique!)
Puis il rempli le fond du trou d’une grande quantité de bois

qu’il enflamme à la nuit tombée.

 Quand il ne reste plus que des braises, il installe sur les galets les préparations  judicieusement arrangées.  Le tout recouvert de morceaux de briques, cailloux puis  de terre. On peux aller se coucher.
Dimanche matin l’heure du repas arrive. Le four est ouvert à la pelle,

la terre est encore chaude. Délicatement les petits paquets sont retirés,

le tout est encore bien chaud voir brulant. On découvre des  viandes dorées,

tendres, juteuses, parfumées.

C’est un bonheur pour les yeux et pour le palais.



 C'est le dernier repas de la tessonnade,

un bon moment qu'on oubliera pas!

Colette


maman les petits bateaux!!!

Un coracle sur le lac de Sanguinet.
Tout commence par une brassée de branches de noisetier qui va former l’armature.

L’assemblage se fait avec de la ficelle de sisal.

Pour s’asseoir un banc en branchage est inséré à mis hauteur de la coque. Mais le travail le plus long c’est de nettoyer la peau de bison,

de la gratter, de l’enduire d’ocre et de cendre.

Depuis le début de la tessonnade, la peau de bison était étalée sur le sol et François patiemment l’apprêtait jour après jour. 

Une fois ce travail terminé Pascal et François  positionnent l’armature sur la peau qui est tendue et liée par des liens en sisal.

Voilà il a fière allure, maintenant il faut l’essayer et toute la joyeuse équipe se dirige au lac sous l’œil amusé de certains baigneurs .

Vous l’aurez compris, le coracle est un bateau. De petite taille, léger, d’à peine trente kg, ce petit esquif permet à son propriétaire de pouvoir pêcher. C’est un bateau primitif. Il en a été retrouvé un dans la Saône et il est encore utilisé sous des formes plus ou moins évoluées dans certaines régions du monde. Notamment en Irlande sous le nom de curragh.
Honneur au maitre ,confiant François nous fait une démonstration  de stabilité ,d’efficacité,

mais déjà d’autres ce précipitent. Tels des siamois Guillaume et Jérôme essaient à leur tour l’embarcation qui malgré leur efforts ne chavire pas.

Chacun veut  essayer,  Marie qui nous fait de  très beaux enregistrements veut elle aussi faire son petit tour

Les couleurs sont superbes

et c’est dans la tiédeur du soir que nous rentrons. Merci à François Moser pour cette belle démonstration de savoir faire!
Colette

défournement du four gallo romain

Entre perles et fusaïoles
Vendredi 20 juin. Ce matin il fait déjà très chaud lorsque la classe de cm1 accompagnée de  Mme Lucie Ramos arrive  ils vont faire de la sparterie avec François Moser .Les classes de Céline et Christelle viennent pour l’ouverture du four gallo romain. Celui ci est encore très chaud et c’est avec des gants que Gwenolé sort délicatement les objets sous l’œil ravi des enfants. Ils retrouvent les objets qu’il ont façonnés et qui ont changé de couleur. Il y avait dedans les perles, les fusaïoles que nous avions façonnés avec les classes avant la tessonnade mais aussi les objets faits pendant les journées nationales de l’archéologie.

Tout à bien cuit. Ce petit four éphémère construit par Guillaume et François est très efficace. Il tire très bien, consomme peu de bois et le contrôle des températures est aisé.

Il aura servit deux fois pendant la tessonnade sans avoir besoin de modification.

Colette