mercredi 29 mai 2013

sous le soleil, dimanche dernier jour!

sous le soleil
 Dimanche 26/05/13, cent quarante sixième jour de l’année, il en reste deux cent dix neuf.
Dicton du jour « Quand il pleut à la St Philippe le pauvre n’a pas besoin du riche » (c’est aussi la St Bérenger)
Les archéologues sont déjà sur le lieu de fouilles: démonter le tas de tessons de jarres comme une vraie fouille.


A travers les indices on fait parler l’histoire. Tout est quadrillé, mesuré, ces photos conservent la trace de toutes les étapes.


C’est le jour du bilan :
Tout a commencé le jour du 17 mars 2013 à Samion lors de la fabrication des briques. Mais pour Gwenolé, cela fait un an qu’il nourrit et peaufine  son projet.
Puis tout s’enchaîna très vite, confiant, malgré toutes les difficultés rencontrées. Faire venir Aïcha et Mohamed ne fut pas simple .Un grand merci à Elizabeth Lasserre et son association « Mejmar du Rif », sans qui cette rencontre n’aurait pas eu lieu.
La présence d’Aïcha est pour beaucoup dans la réussite de cette manifestation. Elle a su transmettre son savoir, ses gestes étaient des mots, son regard des indices, son sourire un merci.

François Moser nous a démontré qu’avec deux bouts de fibres végétales, on peut réaliser des merveilles. Et à tous un grand merci.

Ces Tessonnades 2013 ont pris du corps, de la consistance, de l’épaisseur.

 Elles se sont ouvertes, laissant se greffer autour d’elles d’autres savoirs, d’autres expériences.

Ce que l’on peut dire, c’est que du 20 au 26 mai, sous la pluie et le vent, personne ne s'est jamais plaint.


Et même si les résultats ne sont pas à la hauteur de nos espoirs, cela ne nous décourage pas. La relève est assurée, Léo est là.


Sur l’idée de Joëlle, le four à pain qu’Aïcha à fabriqué est offert  à Gwenolé, pour son anniversaire. Il ne pouvait pas tomber entre de meilleures mains. Merci à tous ceux ont participé à la cagnotte.
La journée se termine, c’est l’heure du rangement.
Appel à tous : nous aurons besoin de bouses pour les Tessonnades de 2014 !
Ceci n’est pas une brocante mais tout simplement des objets qui ont été trouvés :




Les heureux propriétaires peuvent me contacter par courriel (colette.caillou@orange.fr) ou me joindre par téléphone au : 05.56.88.78.61


 

mardi 28 mai 2013

Le passé revit


 Le passé revit
Ce matin (samedi 25 mai) dans la salle d’exposition, nous prenons place pour remonter le temps.



Guillaume Parpaite, grand passionné, nous livre avec beaucoup d’aisance les secrets du Lac de Sanguinet. Les baigneurs  ignorent que sous les eaux calmes une vie a existé. Ce sont les plongeurs du CRESS qui grâce à leurs recherches nous font comprendre ce qu’était la vie dans la région entre l'Âge du Bronze et la période gallo romaine.
François Moser intervient et présente l’évolution des tours de potiers ainsi que les différents fours.
C’est Gwenolé qui prend le relais. Pas besoin de micro, tout le monde l’entend et le comprend, sa passion est partagée.
Petit à petit la salle se remplie et le film des potières de Farako nous amène au Mali.
Là nous sommes dans le présent et pourtant ce sont des gestes millénaires. Ces femmes se plient, piochent, ramassent l’argile qu’elles transportent dans des bassines sur leur tête. Avec leur démarche souple et gracieuse, le fardeau de 30 kg  nous paraît léger .Le résultat de leur travail est splendide, et que dire de la cuisson de leurs poteries. Nous avons beaucoup à apprendre. Les commentaires de Michel Gardelle qui a fait le film nous amène plus loin encore!
Dans l'après midi, enfin, Mr Soleil se réveille ! la prairie s’anime, Guillaume nous transporte à l’époque  préhistorique.
 
Il nous démontre qu’avec de la stéatite, dite pierre à savon, ou encore craie de Briançon on peut faire plein de jolies choses, il nous montre aussi comment tailler des outils en silex.

 Avec François Moser, la sparterie et la vannerie séduisent beaucoup.
 
Pendant ce temps là, Angel Martinez nous démontre qu’avec un carton, un peu de papier réverbérant, de l’imagination, de la créativité et un peu de soleil pas besoin de camping gaz pour cuire nos repas.


Nature et Sens tout un programme !
Gaëlle  Bertoneche et  Sylvia installent cet extraordinaire buffet.
 
Suivons le petit chemin de cailloux verts et découvrons :
-les minis avocats accompagnés d’un tacos fait maison.
-les tomates cerise napées de caramel salé parsemées de graines de pavot et de sésame.

-la tarte de courgette et carotte sur une pâte à la farine de lentille verte.
-une autre tarte, carotte, céleri, flocon de quinoa, pâte à la farine de pois chiches.
-soupe de tomates, coriandre, ail.
-ballotin de radis, purée d’amande.
-sphère de carottes râpées, orange, araignée de mer.

-poivron à la catalane sur le pain d’Aïcha.

-île flottante au basilic et beurre salé.
Les fruits dansent dans les bocaux  de sangria blanche et rouge. Et pour ceux qui ne boivent pas d’alcool: une sangria pétillante.

Toute la personnalité de Gaëlle se révèle, nous la découvrons, l’apprécions . Un parterre de couleur et de raffinement, un régal pour les yeux et les papilles.
En soirée, le four à raku est installé par l'associaiton Terra raku.
L’émaillage des objets cuits dans le four est terminé .C’est toujours le même émerveillement, la découverte, la surprise !


 
 
 
La fin de cette belle journée ce termine  comme il se doit par un bon repas que nous a concocté José, lui qui nous a si souvent reçu les années précédentes fait partie de notre « smala »








lundi 27 mai 2013

Du pain et des tresses avec les enfants du Lanot

 Du pain et des tresses pour les enfants du Lanot.
Jeudi 23 mai  2013- Je pars de Samion ce matin avec un chargement de poteries faite par Gwenolé. Ce sont des reconstitutions de celles de Sanguinet que nous devons faire cuire aujourd’hui. Malheureusement la météo est toujours aussi désastreuse ,nous ne prenons pas de risques et préférons les mettre à la salle d’exposition.
13h30 la classe  du Lanot accompagné par Claudie s’initie à la sparterie, chacun repartira avec une cordelette fabriqué en raphia.
ça marche aussi avec les grands!


Autour d’une table les enfants regardent avec intérêt les mains d’Aïcha qui mélange à proportions égales la farine, la semoule de blé et l’eau. Ses pouces s’enfoncent dans la pâte, malaxant le tout en y ajoutant la levure.

 Elle  laisse reposer ¾ d’heure, puis forme des pâtons, qui lèveront durant ½ heure.
Ce n'est pas facile de aire une belle boule

Il faut un bon tour de main!


Le four à pain est chaud, les braises sont enlevées, les pains aplatis et piqués à l’aide d’une fourchette sont enfournés.

Et voila les pains tout chauds!

Les petits bouts de choux sont impatients, une bonne odeur chatouille leurs narines. 10 mn suffisent, les pains sont partagés, chacun trempe son bout dans de l’huile d’olive et se régale.

Ils repartent heureux, surpris de voir qu’avec un peu d’observation, la nature qui nous entoure  offre la possibilité de fabriquer  une multitude d’objets. Avec le liber  qui est là , sous l'écorce du tilleul, les ronces en passant par la laîche (paille des marais ou carex) et bien d’autres matières ! Point n’est besoin d’aller dans les « supermarchés » pour créer nos objets usuels.
Le vent redouble, les petites voies cristallines entonnent une chanson de remerciement qui touche beaucoup Aïcha.
Voilà nous programmons l’organisation pour demain ,celle ci est tous les jours modifié en raison de la météo.


dimanche 26 mai 2013

journée cuisine du Rif


TOP CHEF peut se rhabiller !!!
Toutes les femmes se mobilisent, les tables se positionnent et forment rapidement une cuisine parfaite grâce à l’organisation d’Elizabeth.

Voici le menu prévu pour 30 personnes :
Bessara, soupe aux fèves et pois cassés.
Tajine de bœuf , celui ci est revenu dans de l’huile d’olive avec des oignons, de l’ail, des épices ,cumin, coriandre fraîche sont rajoutés avec des carottes et des courgettes au bout d’une bonne heure de cuisson.

Pendant ce temps les poivrons sont grillés sur le mejmar , épluchés, arrosés d‘huile d’olive parfumée à la menthe fraîche .



En dessert des carottes sont finement râpées et mélangées avec des concombres, arrosés de jus d’oranges.

Fabrication de pains ; Nous profitons et fabriquons en même temps qu’Aïcha du pain, pour mieux maîtriser la technique.

A 14h les élèves du Caplanne  assistent  à l’enrobage du  bournac  fabriqué par François Moser : un mélange de cendre et de bouse de vache recouvre entièrement la ruche.


Aïcha monte rapidement avec sa technique un mini four.
La soirée s’annonce bien malgré le mauvais temps. Le groupe OLIZAMBA s’installe, et très vite les percussions retentissent jusque dans nos tripes ; Les pieds, les mains, les corps se laissent prendre par le rythme qui monte en puissance.


Les tables sont prêtent à recevoir les convives, nous avons d’un côté le groupe électrogène et de l’autre le groupe électrochoc. Sous les lampions bien installés par Jérôme nous dégustons ce merveilleux repas, Les rires fusent, tout le monde est très bien.



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