mardi 30 avril 2013

STAGE TERRE et SONS avec MARIE PICARD, partie 2

Lundi 28 avril 2013
Accord parfait.

Il fait toujours aussi froid, mais il y a un beau soleil.
C’est lundi. Certains n’ont pas pu se libérer, nous ne sommes plus que sept.


Le programme de la journée  est d’accorder les  lames des céramophones et des ocarinas.
Nos petits oiseaux vont bientôt émettre des sons harmonieux, mais avant il faut déterminer la position de nos doigts sur le dos du volatile, et là ce n’est pas aussi simple que ça.
Munis d’un petit foret, des trous sont percés, plus le trou et petit, plus le son est grave, plus  il est grand, plus le son est aigu.


Il faut une bonne oreille ou un accordeur, mais bientôt de belles mélodies se font entendre et le plaisir illumine les visages. C’est magique, mais ce n’est pas fini.


Le gros matériel est sorti :
Meuleuse, perceuse, disqueuse, nécessaire pour accorder les lames.


Si on veut un son plus grave on désépaissi. Si on veut un son plus aigu on raccourci. Là encore, c’est vite dit !


Armées de leurs outils et de beaucoup de patience nos ouvrières masquées ajustent chaque lame : l’objet prend forme.


Et là c’est un régal, ces notes cristallines  sont envoûtantes, c’est l’accord parfait, pas une note dissonante.


Ces trois jours  extraordinaires ont permis de découvrir, pour certains  d’approfondir pour d’autres, mais surtout  de réaliser  de merveilleux instruments qui en plus d’être beaux fonctionnent parfaitement
Cloche, tambour, ocarina, sifflet à eau, céramophone, continuerons pendant longtemps à nous faire voyager.
Tout ceci dans une ambiance très agréable, où chaque talent se révèle grâce a Marie Picard qui sait mettre en valeur cette matière si simple qu’est la terre, un grand merci pour nous avoir fait partager sa passion.
Un grand merci également à toute la dynamique équipe de l'atelier Gîte de Saugnac qui nous a, encore une fois, accueilli  avec gentillesse dans ce lieu magique.
Colette

STAGE TERRE et SONS avec MARIE PICARD, partie1

Ce matin le temps était plutôt frais, voir froid, mais l’enthousiasme était grand.
Pour aller à Saugnac et Muret où ce déroule ce stage, il y a plusieurs routes, mais la plus agréable est sans conteste celle qui passe par Rétis et Biganon.
On n’y roule pas vite, elle est étroite, ce qui permet d’apprécier la mousse qui forme une ligne verte que l’on suit tranquillement
.
10h : Les dix participants sont déjà prêt, Stéfany nous rejoindra plus tard.
Tout le monde a amené son matériel. On voit déjà que l’on a  affaire a des « pro ».
Marie Picard, très organisée, demande à chacun de se présenter et d’exprimer ses désirs, ses projets.
Munie de ces informations, Marie sait parler à chacun.
Ceux qui savent déjà beaucoup de choses et qui viennent se perfectionner, les récidivistes, et d’autres comme moi qui sont passionnés de terre mais qui « nan traves que quouique », qui n’ont aucune notion de musique.
Avec des mots simples, Marie qui sait si bien parler aux enfants, nous fait baisser nos « formatages », nous redevenons des êtres simples, à l’écoute de nos sens.

Tout commence par une simple boule de terre dans laquelle on introduit le pouce, que l’on fait tourner pour obtenir une épaisseur régulière.
Voilà, le champignon est formé, et puis délicatement les lèvres de celui ci se rapprochent, se soudent pour former le corps de l’oiseau.


Il suffît pour affiner sa forme de le rouler sur la table, d’y prévoir une queue et un bec ;
Mais les choses ne sont pas si simples, pourtant avec Marie tout paraît facile.
C’est là que l’on découvre l’imagination, la créativité, l’originalité de chacun.


Une véritable basse-cour envahie les lieux.
Cet oiseau bien dodu va être perforé, troué, car le but est que cette caisse de résonnance émette un son harmonieux quand on aura aménagé le sifflet dans la queue.(et là c’est pas joué pour tout le monde).


Bientôt, c’est une cacophonie, chacun essayant de faire vibrer sa bestiole.
Il faut dire que la salle n’est pas propice a ce genre d’exercices, elle a, peut-on dire, une mauvaise acoustique, quand ce n’est pas le grand « barbu »qui, très dissipé, perturbe le cour.

Autres exercices :
Confection de sifflet à eau, de cloches
Accorder les lames de céramophones
Autant dire que cette journée bien chargé a ravie tout le monde, sans oublier le bon repas servi sur place.

Dimanche 28 avril 13
Il a gelé ce matin, mais le soleil est au rendez-vous.


9h30 tout le monde est là, et aujourd’hui çà se complique. Il va falloir faire des trous dans nos ocarinas, et réaliser des instruments de musique, comprendre ce qu’est une gamme chromatique, des octaves.
Mais apparemment c’est assez simple pour certains.


Reste à mettre les peaux de chèvre sur les tambours qui avaient été confectionnés et cuits quelques semaines auparavant.

 


Le petit groupe se disperse certains reviendront demain, une chose est sure tout le monde est content. Heureusement qu’il y a encore des lieux qui permettent ce genre d’échanges gratifiants et nécessaires à l’épanouissement de chacun (pourvu que ça dure).
Colette

vendredi 26 avril 2013

Les 4 et 5 mai 2013, en amont de la Tessonnade Stage de poterie à la manière des Sless.


Retrouvez les gestes de nos ancêtres gascons avec la technique primitive de la poterie du Rif marocain.

Aïcha Tabbiz, potière Sless originaire du douar Aïn Bouchrick dans le centre du Rif  vient pour partager avec nous sa technique, son travail. La poterie montée au colombin.
Elle nous permettra de laisser aller notre créativité en nous essayant ou nous perfectionnant à la poterie préhistorique. Celle qu'elle fabrique toujours comme une poignée d'autres femmes de sa tribu.


Travailler les colombins, modeler l’argile, réaliser des pièces uniques c'est possible à tout âge... venez passer un week end à la découverte d'une culture différente et de votre capacité à créer.

Jour 1
Préparation de la terre
Fabrication des pièces. La technique du colombin permet la réalisation de vases pots, jarres, assiettes et toute une gamme de vaisselle avec une grande liberté de formes et de dimensions.
Séchage à l'air libre en espérant que le beau temps soit au rendez vous.

Jour 2
Présentation des divers engobes, colorants et de leur mode de préparation.
Décoration des pièces.

Les pièces seront ensuite entreposées et sécheront jusqu'à leur cuisson en four fosse lors de la Tessonnade.

Tarifs: 35 euros par jour soit  70 euros pour les deux jours.

Nous étudions une solution pour les repas, soit chacun amène quelque chose, soit on fait un repas au Cercle de Sore. On vous tient au courant.

Lieu: 2 route de la Ville 40430 Sore
Horaire: 9h30 le matin et voir avec Aïcha pour terminer entre 17 et 18h
inscription 06 72 08 75 88 ou par mail : entreleyreetciron@yahoo.fr

Pendant la Tessonnade nous prévoyons d'organiser une journée cuisine rifaine sur mejmar (brasero). Cette cuisine dans de la vaisselle en terre fera l'objet d'une animation ouverte gratuitement aux personnes ayant fait le stage terre et payante pour de nouveaux amateurs (pain, brioches, melloui... tajines). À suivre!

mardi 23 avril 2013

la poterie du Rif à la tessonnade

Voici la présentation de l'ASSOCIATION MEJMAR DU RIF

Déclarée à la préfecture de la Gironde sous le numéro W332011968


La poterie rurale du Nord Maroc, massif du Rif et ses contreforts, est fabriquée au colombin, uniquement  par des femmes qui perpétuent sans changement une technique qui se perd dans la nuit des temps.

« La poterie modelée du Rif s’apparente aux poteries de l’âge du bronze du pourtour méditerranéen. L’archaïsme des techniques, des formes et des décors utilisés témoigne d’un fort conservatisme à l’égard de la culture pré islamique berbère » des habitants de cette région difficile d’accès.
Le mode de vie de ces montagnardes est conditionné par les traditions. Les femmes fabriquent encore le plus souvent des objets utilitaires adaptés au mode de vie rural, pour leur propre usage ou la vente au marché hebdomadaire local.

Vente des poteries au marché de Moulay Idriss

Pour la conservation et le stockage des denrées alimentaires, le transport et la conservation des liquides, la préparation et la consommation des mets, ces pièces portent toutes la marque des tribus d’appartenance des femmes.
Formes, décors ou absence de décor…chaque pièce est unique et témoigne de la dextérité de la potière.

Souvent âgées, les femmes travaillent à domicile et leur douar compte toujours plusieurs potières qu'elles ne nous présentent pas volontiers.
Pourtant la relève n’est pas assurée dans toutes les familles. La difficulté de ce travail peu reconnu et l'absence de débouchés à la production conduisent les jeunes à espérer une autre vie.

Aïcha Tabiz et sa fille potières Sless au travail...

Pour que se perpétue et se transmette ce savoir-faire, nous avons été les premiers à acheter ces pièces directement aux femmes rifaines et jbalas avec qui nous avons établi des relations pas seulement commerciales.
Puis nous avons amené d’autres marchands chez elles et certaines potières ont maintenant des revenus réguliers. Premier objectif atteint.
En 2002,  avant notre arrivée, seule la tribu des Beni Saïd, travail parfait et bonne cuisson des pièces avait encore une activité et vendait sa production au delà du souk régional.

En rémunérant leur travail à sa juste valeur et en soutenant les potières qui ouvrent des chambres d'hôtes, Mejmar du Rif contribue à l'amélioration des conditions de vie des potières comme au développement économique d'une  région belle et… isolée mais préservée du tourisme de masse!
Mais nous ne perdons pas de vue leur demande… Ne pas être confinées dans le passé mais évoluer dans le monde moderne que projette les satellites vers leurs antennes paraboliques…

Transport des poteries

Acheter ces pièces à notre association, c’est soutenir l’activité de l’association Mejmar du Rif  au Maroc qui, dans le cadre du programme INDH mis en place par le Royaume en 2005, s'articule autour de trois axes.
Création d'un centre de production permettant de promouvoir, centraliser et ainsi de donner de la visibilité à ces poteries.
Mise en place de sessions d’alphabétisation  «itinérantes» à destination des potières ou des femmes qui leur sont proches. Alphabétisation «de base» en arabe dialectal sous une khaïma, tente berbère permettant d'aller de tribu en tribu.
Savoir lire et écrire étant déjà un premier pas vers l’autonomie qu’elles espèrent…

Khaïma, tente berbère dont la façade avant est ici relevée

Dernier axe, proposition d'actions santé, campagnes de dépistage, vaccination... par des structures, des particuliers médecins ou des laboratoires pharmaceutiques... qui accepteront de mettre leurs compétences au service des objectifs de notre association sur des modules ponctuels et itinérants... Sous la khaïma, cette fois ci aménagée en centre de santé car malgré les efforts accomplis pour « désenclaver » cette région, les douars des potières sont isolés et les centres de santé en sont souvent éloignés.
Cuisson en four fosse

Si ceci vous parle, rendez vous sur le site de l'association www.mejmar.org  et soutenez notre action, en  donnant… de l’argent (don déductible des impôts), du temps, des idées…

Merci pour votre intérêt.

Elisabeth Lasserre,
Présidente de l'association.

lundi 22 avril 2013

La migration des jarres

Jeudi 18 avril 2013.

Habituellement ce sont les oies qui vont vers le nord, mais là ce sont des jarres.
Le deuxième DOLIUM fut hissé dans la voiture en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

A 13H30 tout était déjà fait lorsque je suis arrivée, Gwenole la barbe fleurie de brins de paille repris la route du Barp.

Ici, la migration des jarres au séchoir : CLIC

Festival international 2013 de la céramique à Arthous (40)



Cette année, le pays invité sera le Cameroun, toutes les infos sur leur site : http://www.terresdaquitaine.com/


vendredi 19 avril 2013

Transport de la jarre


Mercredi 17 avril 2013

13h30, il fait 31°. Aujourd'hui  mercredi la jarre doit aller au Grès de Gascogne pour y être séchée.


Une certaine fébrilité est perceptible,  les six hommes présents ont «la lourde tâche» de mettre une des deux jarres dans la voiture de Gwénolé.
Joëlle et Nathalie doivent assurer sa stabilité.


Un, deux, trois, voilà elle est en place, bien calée par des bottes de paille.
La mine réjouie, Gwénolé prend la route avec sa précieuse cargaison.


Il va vous raconter la suite.
Demain jeudi la même opération pour le second Dolium.
Colette.

Bien au chaud !
Le transport c'est fait en douceur ! Il faut rouler « feutré » pour éviter trop de vibrations et les chocs. Je suis arrivé sans difficultés aux Grès de Gascogne avec ma précieuse cargaison et tout couvert de paille car avec la chaleur j'ai roulé la fenêtre ouverte.


Nous avons glissé le précieux colis sur un empilement de palettes au niveau du coffre de la voiture puis avec le trans-palette nous avons, en lente procession amené la jarre jusqu'au séchoir. Progressivement la température va monter jusqu'à 60°C dans les jours suivant, le temps d'amener la deuxième jarre demain. Comme des bébés dans une couveuse elles attendrons la tessonnade.
Un grand merci à l'association de la boule d'Hostens qui nous a accueilli pendant 10 jours pour cette opération Jarre (ou dolium), un grand merci aux services techniques de la mairie d'Hostens pour leur coup demain, à monsieur et madame Dubourg des grès de Gascogne et à tous ceux qui sont venus nous aider et nous soutenir dans ce projet un peu fou !
Gwenolé

mercredi 17 avril 2013

Entre pessimisme et optimisme


C’est comme le temps : hier il pleuvait, aujourd’hui il fait très beau, et les deux jarres sont terminées.
15h : elles atteignent 91 cm de haut il faut poser le col.


Ce col n’a pas qu’un but esthétique,il va servir à consolider toute la structure qui recevra l’autre jarre remplie de 250kg de bois.


Il est indispensable de préparer la surface d’encollage. Aplatir la surface de jonction pour assurer l’étanchéité:
-les bords sont mouillés, lissés et le colombin final est posé
-il faut évité les bulles d’air


Ces deux jarres ont fière allure, elles sont bien proportionnées.


Maintenant il faut qu’elles sèchent, pour cela Gwenole leur donnera un petit coup de pouce, espérons qu’elles supporteront bien le transport.


Alors à bientôt pour la suite.
Colette

mardi 16 avril 2013

Réunion de préparation

Lundi 22 avril de 18h à 20h au château de Salles.
Pour vous y rendre en venant de Belin : en  entrant dans Salles, le château est sur la gauche. Vous passez les grilles et empruntez l'allée jusqu'au bout. Tournez à gauche et passer les grilles de la résidence. Garez-vous sur le parking visiteur et empruntez à pied le chemin dallé entre les bâtiments. La salle de réunion est au fond du bâtiment de gauche (le restaurant).


au programme : 
visiter les lieux de la tessonnade et réfléchir sur l'occupation de l'espace pour les différentes activités.
Le point sur les expos dans cette grande salle.
Le point sur les derniers développements.
Questions diverses.
Cette réunion est ouverte à tous. N'hésitez pas à vous joindre à nous. Nous avons besoin de vos idées et de vos réactions. Si vous ne pourrez vous libérer pour cette réunion donner nous votre avis avant , cela nous servira grandement.
A lundi ? Gwenolé

dimanche 14 avril 2013

Des ruches en terre

Aujourd'hui les abeilles sont menacées de disparitions pour de nombreuses causes de pollutions. Il est urgent de défendre ces précieux hyménoptères  si important pour nous humains. Notre région peut s'enorgueillir de posséder une espèce locale : l'abeille landaise.  Depuis toujours les habitants  les ont élevées dans des ruches de lattes de bois tressées,  recouvertes de bouses de vache séchées, enveloppées de paille et protégées d'un grand chapeau de terre cuite. On l'appelait le bournac.


Mais il existe de par le monde de nombreuses autres possibilités d'abriter des essaims d'abeilles, notamment avec les cruches en terre cuite.  De nombreux passionnés s'y intéressent Dominique Bimboire est de ceux là. Il a façonné un prototype qu'il est venu nous présenter dimanche.


Baie avec de l'argile dégraissée et monté au colombin, cette ruche se compose de  deux parties pour pouvoir extraire le miel.


Dominique présentera ce modèle de ruche à la tessonnade et nous apprendra à en fabriquer. Une activité très utile et artistique car la décoration ne nuira pas aux abeilles! Et puis ferons des comparaisons avec les ruches en terre du Rif Marocain.

Gwenole

samedi 13 avril 2013

Ça grimpe, ça grimpe...



Depuis dimanche,Gwénolé n'a pas chaumé, nous sommes jeudi et la jarre qui c'était effondrée a repris une belle forme ventrue.


Les deux jarres font  a présent 74 cm de haut pour un diamètre de 93cm.
Avec un chiffon mouillé la lèvre est lissé pour recevoir un colombin soigneusement formé de 3 cm environ .


Les pouces, les doigts et les paumes façonnent ce rajout qui se noie dans l'ensemble.
D'un geste doux et précis, le bord s'incurve vers l'intérieur pour diminuer le diamètre.


Petite astuce pour maintenir les plastiques qui permettent de garder humide les lèvres "Crochets made in Gwénolé" très efficaces et pas chers.


Cette douloureuse expérience a permis d'améliorer la technique et le résultat est encourageant.
Dans les prochains jours nous verrons la suite
A bientôt, avec un peu plus de soleil je l'espère.
Colette

mardi 9 avril 2013

La jarre fait des siennes


Dimanche 7 avril 2013.

A 12 h  La jarre atteint 52 cm de hauteur pour un diamètre de 96 cm.


15h07 patatras tout s’effondre, le visage de Gwenolé en dit long, c’est la déception, mais rien n’est perdu.

Que c’est-il passé ?
Problème lors du montage ?
Manque de séchage de la base ?


La partie effondrée est reprise et sera retravaillée dans les prochains jours


Les enfants eux n’ont pas de soucis...
Colette

Les jarres se montent

Samedi 6 avril 2013, programme de la journée : continuer a monter les jarres.

10 h,  le soleil est au rendez-vous ce matin mais il fait toujours froid, ce qui n’a pas découragé Céline et Nathalie qui malaxaient déjà la terre.


Cette terre va servir a monter des colombins sur les fonds fait hier.
Mais le diamètre augmentant de plus en plus, la progression fut lente.


A 12H30 repos bien mérité.
Colette

dimanche 7 avril 2013

Préparation des fonds de jarres

Vendredi 5 avril 2013.

Aujourd'hui il fait frisquet mais il y a du soleil, le programme de la journée est de :
-casser les briques cuitent hier
-préparer l'argile
-monter le fond des jarres

Les "bagnards d'Hostens"sont déchainés.
A 12h les 125 kg de briques sont réduites en petit morceaux, la chamotte est prête


14h30 L'argile, la chamotte, le sable sont malaxés avec de l'eau pour obtenir une terre souple : des pâtons de terre sont formés.


Le projet est audacieux. Le gabarit grandeur nature du Dolium Gallo Romain est 1,50 de haut et de 1m30 dans son plus grand diamètre.
Pour atteindre une telle hauteur, la base a besoin d'une certaine consistance, d'une fermeté, pour monter le reste de la structure.


Préparation des fonds:
Pour cela sur un morceaux de bois on dépose du sable (comme en pâtisserie on met de la farine   pour éviter que la pâte ne colle au support). On forme une galette de terre de 4 cm d'épaisseur. Les colombins s'ajustent pour former jusqu'à 20cm (à partir du fond intérieur) la base de la jarre.
Pour maintenir une certaine humidité, les lèvres sont couvertes de plastique (on aurait pu mettre des linges humides.



Voilà, la première base est prête, Gwénolé attaque le deuxième fond.
Encore une belle journée, où les épaules et le dos ont été mis a rudes épreuves, mais quel plaisir!
Et demain on continue...
Colette