mardi 22 mai 2012

Samedi 12 mai après-midi : nouvel essai de four fosse


Tout d’abord faire le stock de matières premières : une pincée de copeaux, des fagots de bruyères et de brandes, quelques cageots de bouses de vache et de crottins de cheval, une généreuse réserve de branches, un trou d’environ 1,50 mètre de diamètre et nous voilà fin prêts pour le montage du four.


 Recette expérimentale, signée Gwenolé :

Sur un lit de copeaux, les jarres sont soigneusement installées en cercle et tête à cul. Cette étape est importante car en fonction de leur position, les poteries peuvent s’ébrécher ou casser lors de la cuisson.

Au centre est allumé un feu sur lequel seront entassées les autres poteries, pour former au final une magnifique demie-boule (les artistes du monde entier n’ont qu’à bien se tenir).


Le tout est entièrement recouvert de galettes de bouses de vache, sur lesquelles sont posées des branches de bois. Attention délicatesse à l’oeuvre, surtout ne pas pousser l’édifice.

Afin d’empêcher de fâcheux courants d’air, de la terre est remontée sur les bords. Il ne reste plus qu’à, comme dirait Johnny, allumer le feu (sauf que notre Johnny à nous est milles fois mieux).


Pour ne pas que la température monte trop vite et pour ainsi éviter les chocs thermiques, des morceaux de terre ont été placés sur les flammes.

De petits « poufs » inquiétants se font entendre au début de la cuisson ; nous espérons que ce ne soient que les branches. Suspens jusqu’au défournement...

Anne P. (texte et photos)

1 commentaire:

  1. Le concept de la chaise longue brouette est une bonne idée, comme quoi les archéologues n'ont pas fini de nous dénicher des trucs sympas en plus de leurs tessons :-)!!

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