Une dizaine de courageux se sont donnés rendez vous le 8 mai
à Lapios pour aller à Sabres au pavillon de Marquèze à la rencontre du monde
des vivants et des morts premier Âge du
Fer dans les Landes de Gascogne.
L'exposition "Six pieds sous terre" : Quel monde étrange
que celui que nous avons découvert ! Après 15 ans de recherches dans cette
région dont l'image a longtemps été celle d'un désert, les archéologues ont,
bride par bride, restitués pour partie des éléments de la vie quotidienne de
ces populations anciennes.
La visite commence par une remontée dans le temps. Une
grande frise nous rappelle les grandes dates puis on découvre la lande aux
diverses époques par des sas très bien imagés pour arriver au premier
millénaire avant J.C (à partir de 800 ans avant J.C.).
Marie Bilbao, qui avec
Hervé Barrouquère sont les deux responsables scientifiques de cette exposition
, nous a ouvert les yeux sur la richesse insoupçonnée de notre région.
Archéologue spécialisée dans les pratiques funéraires de cet Âge du Fer, Marie
nous a entraînée bien loin au bout de sa truelle d'archéologue, au milieu des
nombreuses céramiques, des restes du début de la métallurgie et des pirogues.
Un grand Merci à Marie et Marquèze pour leur accueil.
Gwénolé B.
On peux aller à Marqueze autant de fois que l'on veut, à
chaque fois c'est une découverte, mais lorsqu'on est accompagné par un petit
bout de femme comme Marie Bilbao ça prend une autre dimension .Je regarde une
vitrine, je lis les explications et Marie arrive et me fait découvrir un
minuscule détail sur un fragment de quelques centimètres, un chien que je
n'avais pas vu, que je n'aurai même pas remarqué. Encore une fois la magie est
là, je croyais avoir déjà vu, mais j'avais mal regardé. Et il reste tellement
de choses à découvrir…
Colette C.
Marie Bilbao est une vraie archéologue, passionnée,
incroyablement érudite mais qui travaille dur physiquement. A la fin de
l'exposition, elle expose deux truelles. Une neuve, une "utilisée".
En quelques mois, la truelle "perd" 40% de sa superficie (environ,
c'est l'effet que ça m'a fait). C'est comme une céramique crue puis séchée puis
cuite! Sauf que là, ce n'est pas la perte d'eau de la terre, c'est la perte
d'eau de sueur de la main de l'Homme qui use le fer de l'outil.
Vallérie B.
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