Expérimentations de goudron végétal
Ah! qu’elles sont belles nos jarres tout juste cuites la nuit dernière ! Et quel bonheur de constater que toutes ont bien résisté. On peux maintenant tenter des expérimentations de goudron. Le projet prévoit plusieurs essais différents.
Chaque jarre est pesée à vide et mesurée avant d’être installée pour la production de goudron.
Rapidement nous installons les structures de chauffe bien protégées par des murets de briques par sécurité mais aussi pour concentrer la chaleur autour des jarres sans oublier de mettre les thermocouples dans chaque jarre pour suivre les montées en températures et faire des tableaux sur l’ordinateur.
Deux jarres sont équipées d’un tuyau d’écoulement sous la jarre , il faut bien mettre un flacon pour récolter le précieux goudron qui partira en analyse. Dans la première, le bois de pin à pyroliser après avoir été pesé est rangé à l’intérieur et le feu se fait à l’extérieur. Un couvercle en argile également ferme la jarre. Il faut l’obturer avec de l’argile fraiche pour éviter que trop de gaz s’échappent.
À grands coup de pelles on édifie un socle de terre qui prends la base de la jarre et sur lequel sera installé le bucher. Le feu violent enveloppe la jarre,
les températures augmentent jusqu’au moment ou une fumée blanche sort du tuyau et hop ! voila les premières gouttes de goudron !
Tout est méticuleusement noté, enregistré, le goudron méticuleusement prélevé. On continu la montée en température jusqu’au moment ou le goudron ne coule plus. on arrêtera au dessus de 600°.
Nous recommencerons le lendemain dans la même jarre mais nous resterons aux températures de production de goudron.
Pendant ce temps là d’autres expériences se préparent : les feux sont allumés, l’ordinateur enregistre tout, on surveille, on s’enfume. Nous faisons également beaucoup de photos. De nombreux de visiteurs viennent nous questionner. Tout le monde est curieux !
Il faut dire que ce n’est pas une activité courante ! Tout le monde veux sentir le goudron : ça sent bon mais c’est fort ! Et surtout tenace !
Au total nous avons procédé à six expérimentations avec quatre jarres sur deux jours.
Petit à petit nous commençons à mieux comprendre comment faisaient les romains. Nous espérons en apprendre plus avec l’étude des données que nous avons récolté au cours de ces expérimentations. L’affaire ne fait que commencer ...!
La science est en marche!
le goudron nous ouvrira t'il la route de la compréhension de cet artisanat antique ?
Gwenolé
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