Un coracle sur le lac de Sanguinet.
Tout commence par une brassée de branches de noisetier qui va former l’armature.
L’assemblage se fait avec de la ficelle de sisal.
Pour s’asseoir un banc en branchage est inséré à mis hauteur de la coque. Mais le travail le plus long c’est de nettoyer la peau de bison,
de la gratter, de l’enduire d’ocre et de cendre.
Depuis le début de la tessonnade, la peau de bison était étalée sur le sol et François patiemment l’apprêtait jour après jour.
Une fois ce travail terminé Pascal et François positionnent l’armature sur la peau qui est tendue et liée par des liens en sisal.
Voilà il a fière allure, maintenant il faut l’essayer et toute la joyeuse équipe se dirige au lac sous l’œil amusé de certains baigneurs .
Vous l’aurez compris, le coracle est un bateau. De petite taille, léger, d’à peine trente kg, ce petit esquif permet à son propriétaire de pouvoir pêcher. C’est un bateau primitif. Il en a été retrouvé un dans la Saône et il est encore utilisé sous des formes plus ou moins évoluées dans certaines régions du monde. Notamment en Irlande sous le nom de curragh.
Honneur au maitre ,confiant François nous fait une démonstration de stabilité ,d’efficacité,
mais déjà d’autres ce précipitent. Tels des siamois Guillaume et Jérôme essaient à leur tour l’embarcation qui malgré leur efforts ne chavire pas.
Chacun veut essayer, Marie qui nous fait de très beaux enregistrements veut elle aussi faire son petit tour
Les couleurs sont superbes
et c’est dans la tiédeur du soir que nous rentrons. Merci à François Moser pour cette belle démonstration de savoir faire!
Colette
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